PALFROIX Jym

Ma rencontre avec l’aquarelle est un concours de circonstances hasardeux. Il y a 11 ans, à la veille de Noël, pour m’offrir un repas et avec l’aide d’une boîte d’aquarelle Cotman neuve qui trainait dans un sombre placard, j’avais réalisé quelques cartes de vœux qui illustraient des mésanges que je revendais 3 € dans la rue. En plus d’avoir gagné un bon repas, j’ai découvert comment cultiver de la tranquillité et du bien-être. J’ai rapidement compris que ce medium avait un potentiel incroyable de surprises et de découvertes à offrir. Puis l’aventure commença.
Chaque jour je me suis levé à 4h du matin pour pratiquer l’aquarelle avant d’aller au travail. Trois ans après mes débuts et quelques expositions locales dans la vallée de la Maurienne mes ventes de tableaux me faisaient vivre. Le public m’avait ainsi donné le choix de faire de l’aquarelle un metier à part entière.
Mes sujets sont souvent de petits personnages qui voyagent dans des univers fantastiques, de tableau en tableau. Il y a beaucoup d’avantages a explorer le thème du fantastique et l’aquarelle est une peinture idéale pour cela : on peut casser presque toutes les regles, les codes et les barrières du dessin classique sans que cela gêne à rendre une œuvre « efficace ». Grâce à ce thème, avec un peu de poésie philosophique sur des dessins très simples, on peut générer une originalité particulière qui surprend souvent un public ayant l’habitude d’apprécier des réalisations un peu plus classiques. Aujourd’hui, mon ambition, quand j’expose, c’est de montrer aux visiteurs la possibilité de faire découvrir un autre visage de l’aquarelle où tout est possible, en allant plus loin que tout ce qui existe.